Selon Cisco Systems, entreprise qui figure parmi les leaders d’élaboration de clouds, il y aura en 2020 environ 50 milliards d’objets connectés à Internet [1]. Le cloud a représenté un bond en avant dans le monde de l’économie numérique [2]. Cela est notamment dû à la facilité d’utilisation d’un service qui permet d’accéder à des données et des applications stockées sur un serveur, via un simple navigateur, simplifiant de fait le travail nomade.
En tant que moyen d’accès et de stockage dynamique de ressources virtuelles, le cloud a suscité l’enthousiasme au vu des possibilités qu’il permettait d’explorer, et également de vives inquiétudes quant à la sécurité et la propriété des données qui viendraient à être y être stockées. Pour les fournisseurs de serveurs de type cloud, l’angoisse première est celle de la surcharge. Bugs, lenteur, mouvement inutile des données, conséquences des data centers sur l’environnement : les critiques envers le cloud ont été plutôt nombreuses. L’entreprise américaine Cisco Systems est partie de ce constat pour lancer un nouveau paradigme qui se proposerait de répondre aux problèmes posés par le cloud : le fog computing.
Schéma cloud et fog selon Cisco Systems

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Avec l’Internet des objets, le cloud classique devient rapidement insuffisant. En l’état, le cloud stocke et traite systématiquement toutes les données. Le fog est une réponse localisée et en temps réel à la surcharge potentielle du cloud, qui ne fait remonter au cloud lui-même que le strict nécessaire et traite le reste des données de façon immédiate. Le fog n’est pas u...