Il y a maintenant trois ans, Futuribles a publié une analyse faisant le point sur les usages et le potentiel de l’impression en trois dimensions (3D). Compte tenu de la vitesse des évolutions liées d’une part aux progrès technologiques, d’autre part aux usages, cette note propose un état des lieux et des perspectives actualisés sur ce sujet.
Si la technologie de l’impression 3D, ou fabrication additive, existe depuis les années 1980, elle a connu d’importants progrès depuis une dizaine d’années, en termes de matériaux, de coûts et de précision. En conséquence, les ventes mondiales d’imprimantes 3D sont passées de quelques milliers d’exemplaires en 2007 à près de 300 000 exemplaires en 2016. Néanmoins, au-delà de ces chiffres globaux, les usages de cette technologie restent très différenciés selon les acteurs, notamment les industriels ; les petites et moyennes entreprises ; les particuliers et les acteurs publics.
Cette note propose donc d’analyser les pratiques propres à ces différents acteurs, en identifiant les moteurs mais aussi les freins qui les guideront à l’avenir. Elle s’intéresse en particulier au potentiel de transformation des modes de production dont l’impression 3D pourrait être porteuse.
Elle s’appuie notamment sur les dernières éditions des rapports annuels des cabinets proposant des analyses du marché de l’impression 3D, ainsi que sur un récent rapport du PIPAME et sur un autre rapport du Conseil général de l’armement.
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