En complément de l'article de Pierre Mayaudon, le général Eyraud fait trois observations :
- Certes, le Japon ne fait l'objet d'aucune menace directe, mais il y a dans la région de nombreux conflits territoriaux potentiels dans lesquels la Chine et le Japon ont parfois des intérêts opposés.
Le Japon et la Chine entretiennent des relations de "coopération vigilante", mais la Chine peut aussi très bien devenir, soit une grande puissance responsable qui coopérerait de bonne foi à l'établissement d'une sécurité régionale concertée, soit une super-puissance militaire visant à rétablir son hégémonie historique sur l'Asie...
- Les FAD ont des effectifs relativement réduits mais le Japon dispose d'armements importants et de haute technologie.
- Enfin, qui sait quelles seront les relations des États-Unis et du Japon en 2050 alors que la Chine sera dotée d'un puissant arsenal nucléaire ? Il est bien possible à cet horizon que les obstacles à la nucléarisation militaire du Japon soient levés.