Bien des analystes ont, pour expliquer
les chutes spectaculaires des indices
boursiers survenues en octobre 87 et 89,
invoqué les programmes de ventes informatisées.
A pourcentage d'information traitée par ordinateur élevé correspond une volatilité des cours élevée disaientils. Mais le Professeur Grossman de l'Université de Pennsylvanie, spécialiste mondialement reconnu des mécanismes des marchés boursiers, a voulu vérifier ces dire et a calculé la corrélation existant entre la proportion d'ordres placés par ordinateur et la volatilité des cotations. Il s'avère que la volatilité n'a pas tendance à augmenter lorsque la part d'achat et de vente placée par ordinateur s'élève (voir graphique ci-dessous).
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