Étude prospective offre-demande alimentaire a l'horizon 2020 : impacts sur les activités et les métiers
L’observatoire prospectif des métiers et des qualifications des industries alimentaires a engagé une réflexion prospective, avec l’aide de Futuribles, sur l’avenir des activités des industries alimentaires. Pour cela, des scénarios d’offre et de demande alimentaires ont été construits avec l’aide d’un groupe technique de travail animé par Futuribles. De ces différents scénarios sont déduits les impacts sur les activités des industries alimentaires donc les métiers. L’horizon temporel pour l’étude prospective exploratoire de l’offre et de la demande agroalimentaire est 2020. Si cet horizon a pu apparaître comme un peu lointain à certains membres du comité de pilotage de l’étude, il semblait aussi : – qu’une durée de 10 ans est souvent nécessaire pour construire de nouveaux programmes de formation et les diffuser pour construire de nouvelles compétences ; – que les comportements alimentaires et les évolutions industrielles notamment socio-organisationnelles ont aussi une inertie temporelle d’une dizaine d’années. Afin que l’étude puisse être réalisée dans un délai raisonnable, la description du système en variables-clés d’offre/demande agroalimentaire devait pouvoir se limiter à une vingtaine de variables ou déterminants. Compte tenu du nombre de fédérations membres de l’observatoire et de la variété des produits fabriqués par les entreprises, il est proposé de tenter une simplification fonctionnelle permettant de raisonner sur les enjeux prospectifs des industries selon leur positionnement dans la chaîne de transformation, que ce soit première ou seconde transformation. Aussi, il a été proposé d’emblée de classer les industries en pôles d’activité : – selon la nature des produits (céréales, viandes, produits exotiques….) – selon qu’il s’agit d’une « première » transformation et que le produit a un marché dans d’autres industries agroalimentaires ou que le produit est destiné principalement aux consommateurs finaux (distribution, restauration) et que les achats proviennent d’autres industries agroalimentaires.