C’est le scénario qu’a imaginé le groupe Medigo pour un article de son blog.
Les consommateurs les plus perturbés par ce changement seraient incontestablement les Américains (qui consomment actuellement 97 kg de viande par personne et par an), suivi par les Australiens (95 kg) et les Argentins (86 kg). Côté producteurs, le gros manque à gagner se trouverait côté chinois puisque l’empire du Milieu représente près de 38 % de la production de viande dans le monde, suivi de loin par les États-Unis (7 %). La question de l’emploi serait essentielle puisqu’une personne sur six dans le monde est actuellement employée par l’industrie de l’élevage.
Arrêter de manger de la viande donnerait un petit coup de pouce à l’environnement puisque les activités d’élevage sont responsables de 15 % des émissions de CO2 dans le monde, mais Medigo ne parle pas des émissions qui seraient liées au remplacement de la viande par d’autres aliments (augmentation de la production agricole ? Développement massif de l’industrie produisant des substituts à la viande ? Etc.).
Côté santé, la mortalité pourrait à terme diminuer de 12 %, notamment grâce à une réduction de 34 % du diabète de type 2 et à une baisse de 15 % des cancers (notamment du pancréas, du sein, des intestins et de l’estomac).
En réalité, Medigo n’imagine pas vraiment un monde sans viande : il donne quelques ordres de grandeur actuels pour montrer les secteurs qui seraient le plus touchés par un rejet massif de la nourriture carnée. On retiendra surtout les infographies qui peuvent être partagées et qui illustrent très clairement certains grands enjeux liés à la consommation de viande aujourd’hui.
Medigo est un réseau privé de cliniques présent dans le monde entier. C’est également une plate-forme qui permet de fournir, à distance, un second avis médical sur n’importe quel diagnostic.
Laurie Grzesiak
Source : « À quoi ressemblerait un monde végétarien », Medigo. URL : https://www.medigo.com/blog/infographics/quoi-ressemblerait-un-monde-vegetarien/. Consulté le 14 août 2019.
