KIRCHICK James, “The End of Europe: Dictators, Demagogues, and the Coming Dark Age”, Yale University Press, mars 2017, 288 p.
Il est toujours intéressant de lire le point de vue d’un Américain motivé, observateur attentif de l’actualité européenne et donc bien informé de ses développements. Le titre annonçant « la fin de l’Europe » comme d’autres nous ont fait croire à « la fin de l’Histoire [1] », l’auteur est plutôt pessimiste. Peut-être l’aurait-il été un peu moins s’il avait publié son ouvrage plus tardivement, après avoir suivi les aventures d’Emmanuel Macron et de Theresa May. Car il estime l’Europe fortement contaminée par les ravages du populisme et incapable de se défendre contre ses progrès destructeurs, qu’il s’agisse de la régression politique de la Pologne et de la Hongrie, de la montée de l’exclusion en Fr...
