Ce micro-scénario envisage une situation catastrophe dans laquelle tous les curseurs sont dans le rouge. Ainsi, non seulement le virus s’avère plus létal qu’estimé à la mi-mars 2020, atteignant aussi des personnes jeunes et sans comorbidité, mais en outre ses mutations successives, ou tout du moins la faible capacité des organismes à constituer une immunité individuelle (et donc collective) compliquent l’obtention rapide d’un vaccin efficace et favorise le retour cyclique de la maladie. Aucun traitement satisfaisant n’est trouvé suite aux divers essais cliniques en cours, et les pays ne parviennent pas à s’entendre sur une coopération internationale de gestion de crise, notamment en ce qui concerne la mise à disposition de tests efficaces et peu coûteux. Un premier vaccin est testé en décembre 2020, mais seulement sur les populations qui peuvent se permettre de le payer. Au printemps 2021, 70% de la population mondiale a été touchée, et la situation internationale est chaotique car les pays connaissent des flux et reflux hétérogènes de l’épidémie, les obligeant à maintenir fermeture des frontières et réduction des activités sociales et économiques. La mortalité est forte dans tous les pays (jusqu’à 2%).
Scénario 1 : Pandémie installée et catastrophe sanitaire globale
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