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Ressources économiques des ménages

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L’ADEME (Agence de la transition écologique) et le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) ont conduit en 2020 une démarche de prospective intitulée « Imaginons ensemble les bâtiments de demain ». Cette réflexion a abouti à un ensemble des matériaux accessible sur le site dédié, dont quatre scénarios à l’horizon 2050 et 22 fiches variables. Ces dernières sont réactualisées et publiées, chaque mois, sous forme de Repères sur le site de Futuribles.

Synthèse

• Sur l’année 2022, le fait majeur a été le retour de l’inflation. À ce stade, il est difficile de dire s’il s’agit d’un phénomène conjoncturel ou plus structurel.

• Les mesures de « bouclier » sur les tarifs de l’énergie ont permis de réduire de moitié l’ampleur de l’inflation énergétique supportée par les ménages. Ces derniers ont également réagi à la hausse des prix en diminuant leur consommation de carburant et d’énergie.

• Le pouvoir d’achat des Français s’est légèrement contracté, malgré les mesures mises en place (en particulier le bouclier tarifaire).

• Les baisses de pouvoir d’achat les plus importantes se concentrent sur les ménages qui cumulent deux difficultés : être particulièrement pénalisés par la hausse des prix de l’énergie, des carburants et de l’alimentaire, et être dans l’incapacité d’accroître leurs revenus pour suivre les prix. L’inflation a également un impact négatif sur les ménages ayant un patrimoine financier.

• Les impacts sur l’immobilier sont encore largement à suivre dans les mois à venir. La hausse des frais et coûts d’entretien du logement peut avoir un impact sur la capacité à assurer les dépenses courantes, et sur la précarité énergétique. L’indexation des loyers sur l’inflation pourrait mener à leur hausse. Enfin, on pourrait voir advenir un recul de l’investissement des ménages dans l’immobilier.

• L’hypothèse tendancielle retenue dans la démarche « Imaginons ensemble les bâtiments de demain » début 2022, à savoir une stagnation séculaire et inégalitaire qui mènerait à une érosion du pouvoir d’achat, n’est pas remise en cause par les évolutions de l’année 2022.

Pourquoi est-ce important pour le bâtiment et l’immobilier ?

Les ressources économiques des ménages et leur répartition ont un impact sur cinq dimensions.

  • Leur capacité :
    • d’accès à un logement décent (prix, qualité, localisation…) ;
    • d’investissement dans le logement, à la fois pour acquérir un logement (avec un impact sur la demande de logements, notamment de logements sociaux, et sur la fourniture de solutions de logement adaptées à la dispersion plus ou moins importante des revenus) et pour le rénover, ce qui a un impact sur la qualité finale du stock de logements.
  • Leur gestion quotidienne du logement, avec notamment les enjeux de précarité énergétique et de dégradation de la qualité du parc de logement associés (humidité…).
  • Leur liberté de choisir leur parcours résidentiel (c’est-à-dire les différents logements utilisés au cours de leur vie).
  • La consommation de biens et de services, et donc les activités commerciales et de loisirs (sport, culture…), et, par conséquent, les bâtiments et l’activité immobilière liée aux bâtiments commerciaux, du sport, de la culture…
  • La cohésion sociale : le degré d’inégalités dans une société peut avoir un impact sur :
    • les choix de localisation des ménages, et donc les besoins de logements ;
    • la forme des bâtiments et des quartiers (gated communities dans les sociétés très inégalitaires, par exemple).

Rétrospective

En 2020…

En 2020, l’analyse rétrospective que nous faisions des ressources économiques des ménages dans le cadre de l’étude prospective Imaginons ensemble les bâtiments de demain faisait apparaître les points suivants :

  • Le pouvoir d’achat par unité de consommation des ménages a crû de plus de 42 % depuis les années 1980, avec un ralentissement depuis les années 2000 (+ 9 % de croissance entre 2000 et 2020). 
  • Les inégalités de revenus primaires (avant redistribution) ont baissé jusqu’aux années 2000, mais elles sont désormais orientées à la hausse, avec l’envolée des revenus financiers des plus aisés. 
  • Malgré la croissance de la part des prestations sociales dans le revenu disponible des ménages, le taux de pauvreté est relativement stable au cours de la période (14,8 % en 2018).
  • De 1970 à 1990, le taux de pauvreté s’est fortement réduit, sous l’effet notamment de l’amélioration de la situation relative des retraités. Parallèlement, la pauvreté des actifs (hors travailleurs indépendants) a augmenté d’un tiers (hausse du chômage et précarisation du marché du travail).
  • Le fait marquant de ces 20 dernières années réside dans le développement de la pauvreté des familles monoparentales, dont le nombre ne cesse de croître et dont les membres vivent sous le seuil de pauvreté dans près d’un tiers des cas. 
  • Le taux de pauvreté remonte depuis en 2018, sous l’effet notamment de la mise en place de mesures d’économie budgétaire visant les aides au logement.

Mise à jour 2023

Pour l’année 2022, le fait majeur a été le retour de l’inflation. Quels impacts pourrait-elle avoir sur les ménages en fonction de leur profil ? Sur le secteur du bâtiment et de l’immobilier ?

Inflation des prix de l’énergie : des impacts réels mais contenus par les mesures gouvernementales

Fin 2022, l’inflation atteignait un rythme annuel de 5,9 %, et 5,6 % en janvier 2023, du jamais vu depuis 40 ans [1]. Elle résulte d’une tension sur l’offre avec la reprise de l’activité post-Covid et la hausse des prix de l’énergie (guerre en Ukraine, faible disponibilité du parc nucléaire en France).

À ce stade, il est difficile de dire s’il s’agit d’un phénomène conjoncturel ou plus structurel, qui s’installera sur le long terme. Dans ses dernières projections sur l’inflation, la Banque de France prévoit une « décrue, progressive mais nette, sur le reste de l’année 2023 [2] », avant de retomber à 2,5 % en 2024 et 2,1 % en 2025. L’inflation future dépendra de nombreux facteurs économiques (situation économique nationale et internationale), stratégiques et politiques (ampleur des revalorisations des salaires et des prestations sociales, maintien ou non de dispositifs des pouvoirs publics…). Il s’agit dans tous les cas d’un phénomène à suivre de près pour mieux comprendre dans quelle mesure le dérèglement est temporaire ou un signe plus profond d’une entrée dans un monde plus incertain de tensions sur les ressources.

En particulier, en 2022, la hausse des prix des énergies a atteint près de 20 %. Cette augmentation a à la fois des impacts directs sur les prix des énergies payés par les ménages (à hauteur de deux tiers) et des impacts indirects, car les entreprises vont souvent répercuter la hausse de leurs factures sur les prix des produits.

Les énergies représentaient, en 2019, près de 9 % des dépenses de consommation des ménages. Entre janvier 2021 et juin 2022 (dernières données disponibles), dans le logement, les prix payés par les ménages ont augmenté de 5 % pour l’électricité, de 37 % pour le gaz et 41 % pour le fioul domestique [3]. Côté carburants, les prix ont augmenté de 20 % pour l’essence et de 24 % pour le diesel.

Les mesures de « bouclier » sur les tarifs de l’énergie, en particulier sur les tarifs réglementés, ont permis de réduire de moitié l’ampleur de l’inflation énergétique supportée par les ménages. Les prix de l’énergie ont ainsi augmenté deux fois moins en France que dans la zone euro. « La singularité française qu’est le bouclier tarifaire est la principale explication de l’écart d’inflation, de plus de trois points, entre la France et la zone euro en 2022 [4]. »

Ainsi, grâce au gel des tarifs réglementés du gaz à leur niveau d’octobre 2021, entre le deuxième trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2022, le prix du gaz pour les ménages n’a augmenté « que » de 37,6 %, alors que la hausse aurait pu atteindre 105 %. De même, l’augmentation des tarifs réglementés de vente de l’électricité a été plafonnée alors qu’elle aurait dû atteindre 35 %. L’inflation énergétique enregistrée entre janvier 2021 et juin 2022 représente une perte de 840 euros par an en moyenne par ménage, soit 1,6 % du revenu disponible. Les mesures de soutien du gouvernement ont réduit la perte à 720 euros [5].

Par ailleurs, les ménages ont également réagi à la hausse des prix en diminuant leur consommation de carburant et d’énergie [6].

Une légère contraction du pouvoir d’achat

Le pouvoir d’achat est défini par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) comme la quantité de biens et services qu’un individu ou un ménage peut acheter avec une unité de salaire [7]. L’évolution du pouvoir d’achat dépend de l’évolution conjuguée des prix et des revenus (salaires et prestations sociales). Compte tenu du contexte actuel de hausse de l’inflation, le maintien du pouvoir d’achat supposerait donc que les revenus soient revalorisés au même niveau.

L’évolution du pouvoir d’achat dans un contexte d’inflation élevé sera donc cruciale. Entre le troisième trimestre 2021 et le troisième trimestre 2022, le pouvoir d’achat des ménages par unité de consommation s’est contracté de 0,8 % selon l’INSEE [8], et ce malgré les mesures de soutien mises en place (bouclier énergie, mesures fiscales…) [9].

Des impacts différenciés selon les catégories de ménages

Les impacts de l’inflation sur les ménages peuvent varier fortement selon leur structure, leurs revenus, leur localisation et le type de logement considéré. Les ménages les plus aisés sont globalement moins vulnérables à l’inflation, puisque la consommation représente une part plus faible de leurs revenus que pour les plus modestes. Le taux d’épargne atteint presque 30 % des revenus des 20 % les plus riches, alors qu’il est proche de zéro pour les 20 % les plus pauvres. « Tous les ménages sont affectés, mais plus encore ceux qui vivent hors unité urbaine, car ils consomment plus de carburants. Les ménages modestes reçoivent les montants d’aides les plus élevés mais ils restent les plus touchés en proportion de leurs revenus, avec une perte moyenne de revenu disponible corrigé des dépenses énergétiques de – 1,6 % pour les 30 % les plus pauvres, contre – 1,2 % pour les 30 % les plus aisés [10]. »

Pour l’heure, les baisses de pouvoir d’achat les plus importantes vont se concentrer sur les ménages qui cumulent deux difficultés :

  • Être particulièrement pénalisés par la hausse des prix de l’énergie, des carburants et de l’alimentaire [11]. C’est par exemple le cas des ménages en situation de précarité énergétique et de ceux dont le logement est mal isolé. En effet, d’une part ils ne bénéficient pas du bouclier tarifaire, d’autre part une grande partie des bailleurs devront renégocier leur contrat d’approvisionnement énergétique en 2023. On peut également citer les ménages dépendants de leur véhicule pour se rendre au travail ou mener leurs activités quotidiennes et dont le poste carburant est supérieur à la moyenne. Il s’agit en particulier des ménages vivant en milieu rural et périurbain. Ces différentes vulnérabilités vont bien sûr se conjuguer : les 30 % des ménages les plus précaires vivant hors unité urbaine subissent une perte moyenne de revenu de 2,7 %, contre – 0,7 % seulement pour les 10 % les plus riches vivant à Paris.
  • Être dans l’incapacité d’obtenir une réévaluation de leurs revenus pour suivre les prix. Les individus dont les ressources sont indexées sur les prix sont en principe protégés de l’inflation. C’est le cas, par exemple, des allocataires des minima sociaux, des retraités, ou des salariés payés au SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance). En l’occurrence, les pensions de retraite ont déjà été revalorisées deux fois (+ 4 % en juillet 2022 et + 0,8 % en janvier 2023), de même que le SMIC (+ 4,66 % puis + 1,81 %) [12]. La question se pose différemment pour les salariés, dont l’évolution du salaire dépend de négociations dans les entreprises, et en particulier pour les salariés gagnant un salaire un peu supérieur au SMIC, qui pourraient progressivement retourner au salaire minimum [13].

L’inflation a également un impact négatif sur les ménages ayant un patrimoine financier. Sur la période récente, l’inflation est telle que le patrimoine financier brut [14], mesuré en euros constants, est inférieur en août 2022 à son niveau d’août 2021 [15].

Enfin, certaines dépenses sont plutôt protégées de la poussée inflationniste. C’est notamment le cas des dépenses de logement des ménages accédants à la propriété.

Effet moyen par ménage, de janvier 2021 à juin 2022, de la hausse des prix et des aides sur le revenu disponible élargi et corrigé selon la taille de l’unité urbaine (en euros)

Lecture : entre janvier 2021 et juin 2022, en moyenne dans les ménages de communes hors unité urbaine, le revenu disponible élargi au chèque énergie et corrigé des dépenses de produits énergétiques est inférieur de 910 euros à ce qu’il aurait été en l’absence de hausse des prix par rapport à 2020 et de mesures de soutien aux revenus des ménages (indemnité inflation et bonus du chèque énergie). Cette baisse du revenu disponible se décompose en une perte de 510 euros de dépenses relatives au chauffage et au fonctionnement de la maison, de 530 euros liée aux dépenses de carburants, partiellement compensée par un gain moyen de 10 euros de bonus du chèque énergie et de 120 euros d’indemnité inflation.

Champ : France métropolitaine, ménages ordinaires dont le revenu disponible est positif ou nul et dont la personne de référence n’est pas étudiante.

Sources : INSEE, enquête Revenus fiscaux et sociaux (ERFS) 2019, actualisée 2021 ; INSEE-DREES-CNAF, modèle Ines et module de taxation indirecte basé sur l’enquête Budget de famille 2017, actualisée 2021. Issu de Cornuet Flore, op. cit.

Quels impacts sur le secteur du bâtiment et de l’immobilier ?

L’inflation peut avoir plusieurs impacts sur les acteurs du bâtiment et de l’immobilier. Certains de ces impacts devront être vérifiés dans les prochains mois, les données permettant de les qualifier ou de les quantifier (par exemple celles sur le taux de pauvreté ou de précarité énergétique) n’étant pas encore disponibles.

On peut d’ores et déjà souligner quelques éléments, comme par exemple :

  • La hausse des coûts et des frais d’entretien a un impact sur la capacité à assurer les dépenses courantes du logement et sur la précarité énergétique. Pour l’année 2021 (dernières données disponibles), 60 % des Français déclaraient avoir restreint leurs consommations de chauffage, soit près du double du taux de 2019. Le nombre de ménages rencontrant des difficultés de paiement de leurs factures d’énergie poursuit sa très forte augmentation. Le taux est en forte hausse et concerne un quart des Français en 2021 (18 % en 2020 [16]). À ce stade, les incidences sur les impayés de loyer semblent limitées [17], avec cependant des premières alertes du côté du logement social [18].
  • Une hausse potentielle des loyers. L’indice de revalorisation des loyers étant calculé sur la base de la moyenne sur un an de l’indice des prix à la consommation (hors tabac et hors loyers), l’impact de l’inflation dépendra du choix des bailleurs de revaloriser ou non les loyers.
  • Un potentiel recul de l’investissement des ménages dans l’immobilier (achat dans le neuf et l’ancien, rénovation…), sous l’effet conjugué de l’inflation et d’un resserrement des conditions d’accès au crédit. L’année 2021 avait vu cet investissement renouer avec sa dynamique d’avant la crise Covid [19]. Or, les premières estimations disponibles pour l’ensemble de 2022 montrent un ralentissement de cet investissement, qui devrait encore s’accentuer en 2023 compte tenu de la hausse rapide des taux d’intérêt immobiliers [20].

Quelles hypothèses à 2050 ?

L’analyse menée en 2020 a débouché sur deux questions clefs, conduisant à quatre grandes hypothèses sur l’évolution des ressources économiques des ménages :

1. Quelle évolution globale des revenus ? En lien avec cette incertitude, quelles perspectives pour la croissance économique à l’horizon 2050 ? S’oriente-t-on vers une reprise de la croissance ou vers une stagnation séculaire, actant le ralentissement de la croissance observé depuis les années 2000 ? L’inflation provoque un risque de « tassement des salaires vers le bas » [21], surtout pour les salariés payés juste au-dessus du SMIC. À très court terme, les prévisions de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) pour 2022-2023 tablent sur une diminution du pouvoir d’achat par unité de consommation de 1,4 %, ce qui le ramènerait à son niveau de 2019.

2. Quelle évolution des inégalités de revenus ? Quelles évolutions de répartition du revenu primaire, et notamment quelles transformations du marché du travail ? Quel avenir pour les prestations et la protection sociales (pensions de retraite, revenu universel…) ?

L’hypothèse tendancielle retenue dans la démarche « Imaginons ensemble les bâtiments de demain » début 2022, à savoir, une stagnation séculaire et inégalitaire qui mènerait à une érosion du pouvoir d’achat, n’est pas remise en cause par les évolutions de l’année 2022.

Schéma synthétique

Cette note est l’actualisation de la fiche n° 5, accessible sur ce lien.
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  1. INSEE, « Tableau de bord de la conjoncture », 17 février 2023. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2107840. Consulté le 21 février 2023.

  2. Aldama Pierre et alii., « Projections économiques », Banque de France, décembre 2022. URL : https://publications.banque-france.fr/projections-macroeconomiques-decembre-2022. Consulté le 21 février 2023.

  3. Bourgeois Alexandre et Lafrogne-Joussier Raphaël, « La flambée des prix de l’énergie : un effet sur l’inflation réduit de moitié par le “bouclier tarifaire” », INSEE Analyses, n° 75, 1er septembre 2022. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6524161. Consulté le 21 février 2023.

  4. Plane Mathieu, « Le gouvernement en fait-il assez pour le pouvoir d’achat ? », Alternatives économiques, 5 janvier 2023. URL : https://www.alternatives-economiques.fr/gouvernement-assez-pouvoir-dachat/00105409. Consulté le 21 février 2023.

  5. Cornuet Flore, « Entre janvier 2021 et juin 2022, la hausse des prix de lénergie a entraîné une perte de pouvoir d’achat, malgré la mise en œuvre des mesures exceptionnelles », INSEE Analyses, n° 78, 19 décembre 2022. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6655850. Consulté le 21 février 2023.

  6. Adam Marine, Bonnet Odran et Loisel Tristan, « Avec linflation, une précarité financière en légère hausse, mais inférieure en août 2022 à son niveau davant-crise sanitaire », INSEE Analyses, n° 76, 13 octobre 2022. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6542263. Consulté le 21 février 2023.

  7. URL : https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1697. Consulté le 21 février 2023.

  8. INSEE, « Au troisième trimestre 2022, le PIB ralentit (+0,2 %) tandis que le pouvoir dachat du RDB des ménages par unité de consommation rebondit (+0,8 %) », Informations rapides, n° 309, 30 novembre 2022. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/6669685. Consulté le 21 février 2023.

  9. INSEE, « Évolution du revenu disponible brut et du pouvoir dachat. Données trimestrielles du T1-1949 au T3-2022 », Chiffres-clés, 31 janvier 2023. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2830166#tableau-figure1. Consulté le 21 février 2023.

  10. Cornuet Flore, op. cit.

  11. Maurin Louis, « Hausse des prix : quel impact sur la pauvreté ? », Observatoire des inégalités, 6 décembre 2022. URL : https://www.inegalites.fr/Hausse-des-prix-quel-impact-sur-la-pauvrete. Consulté le 21 février 2023.

  12. « 1er janvier 2023 : les nouvelles mesures », MSAP (ministère des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées), Communiqué de presse, 2 janvier 2023. URL : https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/article/1er-janvier-2023-les-nouvelles-mesures ; « Le Smic revalorisé de 1,81 % au 1er janvier 2023 », Direction de l’information légale et administrative, Communiqué de presse, 26 décembre 2022. URL : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15811. Consultés le 21 février 2023.

  13. Plane Mathieu, op. cit.

  14. Le patrimoine financier brut d’un ménage client d’une institution bancaire correspond à la somme de tous les avoirs sur ses comptes (hormis les dettes et les crédits) : comptes courants (individuels et joints), comptes épargne, assurances-vie et comptes-titres.

  15. Adam Marine, Bonnet Odran, Loisel Tristan, op. cit.

  16. ONPE (Observatoire national de la précarité énergétique), Tableau de bord de la précarité énergétique, septembre 2022. Paris : ONPE, 2022. URL : https://www.onpe.org/sites/default/files/onpe_tableau_de_bord_2022_s1_vf.pdf. Consulté le 21 février 2023.

  17. Uberti Héloïse, « Loyers : pas de hausse significative des impayés, mais le gouvernement reste en alerte », Capital, 3 novembre 2022. URL : https://www.capital.fr/immobilier/loyers-pas-de-hausse-significative-des-impayes-mais-le-gouvernement-reste-en-alerte-1451011. Consulté le 21 février 2023.

  18. « LUSH fait état dune forte montée des impayés de loyers des locataires Hlm », USH (Union sociale pour lhabitat), Communiqué de presse, 19 décembre 2022. URL : https://www.union-habitat.org/communiques-presse/l-ush-fait-etat-d-une-forte-montee-des-impayes-de-loyers-des-locataires-hlm. Consulté le 21 février 2023.

  19. MTECT (ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires), Rapport du compte du logement 2021, Paris : MTECT, 2022. URL : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2022-09/datalab_104_compte_logement_2021_septembre2022.pdf. Consulté le 21 février 2023.

  20. INSEE, « Consommation et investissement des ménages », Note de conjoncture, 15 décembre 2022. URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/6677392/ndc-dec-2022-conso-inv-men.pdf. Consulté le 21 février 2023.

  21. Plane Mathieu, op. cit.

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