Comme l’indiquent les dernières statistiques du Commissariat général au développement durable, la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique de la France a progressé d’environ quatre points en 10 ans, passant de 6,6 % en 2007 à 10,7 % de la consommation d’énergie primaire en 2017 (16,3 % de la consommation finale brute d’énergie). La croissance importante de la production primaire d’énergies renouvelables depuis 2005 (+ 62 %) est principalement due à l’essor des biocarburants, des pompes à chaleur et de la filière éolienne. Pourtant, l’éolien ne représente que 8,2 % de la production primaire d’énergies renouvelables en 2017, et dans cette filière, l’éolien terrestre couvre la quasi-totalité de la production. Or, comme le montre cette analyse prospective de Véronique Lamblin, la France dispose d’un potentiel considérable de production énergétique par l’éolien en mer (offshore), mais elle a pris beaucoup de retard. Ce texte fait le point sur la situation de l’éolien offshore en France, ses coûts, ses atouts et ses perspectives à moyen-long terme : une filière déterminante pour espérer atteindre les objectifs que le pays s’est fixés dans le cadre de sa transition écologique.
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