Dans cette vidéo, Isabelle Baraud-Serfaty, consultante en économie urbaine au sein de l’agence Ibicity, enseignante à l’école urbaine de Sciences Po et coordinatrice de Futurs de Villes, tire les principaux enseignements de ce séminaire (organisé les 31 mars et 1er avril 2022 par Futuribles).

Programme de la formation « Futurs de villes » des 31 mars et 1er avril 2022
1. Transition écologique des villes : les controverses classiques ont-elles encore un sens ? • Lucile Schmid
2. Les plates-formes numériques auront-elles les clefs des villes ? • Antoine Courmont
3. La grande métamorphose de la France • Jean-Laurent Cassely
4. La géographie des villes au défi des transitions : Vierzon restera-t-elle Vierzon ? • Xavier Desjardins
5. Effets de la mondialisation et inégalités vus depuis les Suds • Armelle Choplin
6. Les rues de demain : espaces, usages, nature • Cécile Diguet
7. Les opérateurs qui innovent dans la ville : tous hybrides ? • Marion Apaire
Présentation de la formation « Futurs de villes », 31 mars et 1er avril 2022, Futuribles International
« Futurs de villes » : le sujet est forcément vertigineux, a fortiori lorsqu’on est dans une période d’incertitudes comme celle que nous vivons. Sans prétention à l’exhaustivité, les différentes interventions, lors de cette formation, se sont attachées à donner des éclairages thématiques sur quelques-uns des nombreux aspects constitutifs de ce qu’est et sera demain la ville.
La première journée s’est articulée autour des transitions qui saisissent les villes et des inerties qui les accompagnent : la transition écologique, la transition numérique et la transition des mentalités. Même si elles ne sont pas même nature, ces transitions se combinent pour modifier en profondeur la manière dont on vivra, habitera, travaillera, se déplacera, consommera, apprendra, jouera dans les villes en 2030 ou 2040. L’approche géographique a permis de discerner, malgré tout, au milieu de ces moteurs de changement, des facteurs de permanence.
La seconde journée a d’abord permis de se décaler du regard « européanocentré » qui prévaut souvent, pour regarder le devenir des villes du point du vue des villes du Sud et notamment des villes africaines. Puis, plus concrètement, a été abordé l’impact de tous ces changements sur la matérialité des villes, en zoomant sur les rues de demain : à quoi ressembleront-elles ? Pour conclure, s’est posée la question des acteurs qui fabriqueront et géreront les villes de demain, et notamment celle de savoir si les frontières traditionnelles, entre secteurs, entre public et privé, marchand et non-marchand, ne sont pas en train de se brouiller.