Selon une étude récente du cabinet de conseil en stratégie Mercer Management Consulting, le marché des services aux personnes, qui pèserait aujourd’hui 8,2 milliards d’euros, devrait progresser, dans les cinq ans qui viennent, de 10 % par an et donc atteindre 13,2 milliards d’euros en 2010.
L’idée que les services aux personnes recèleraient de véritables gisements d’emplois et pourraient, par conséquent, résoudre (du moins en partie) le problème du chômage de masse que connaît la France depuis 30 ans, n’est pas nouvelle. Elle découle du fait que l’emploi ayant d’abord basculé du secteur primaire (l’agriculture) au secteur secondaire (l’industrie), puis du secondaire au tertiaire (les services), cette transition ne serait peut-être pas totalement achevée.
Dans le contexte actuel, cette idée reprend force car ces emplois sont présentés comme la solution à la désindustrialisation, ainsi qu’aux délocalisations (comme ils impliquent la présence physique du prestataire, ils ne sont en principe pas délocalisables). Ils permettraient en particulier d’offrir une alternative au chômage aux personnes peu ou pas qualifiées.
