L’industrialisation, y compris celle de la distribution, a le mérite de proposer au client des produits plus élaborés et moins chers. Mais celui-ci perd en temps et en commodité ce qu’il gagne en argent car de nombreuses fonctions assumées jadis par le producteur et le distributeur sont aujourd’hui laissées à la charge du consommateur…
Cette évolution risque toutefois de rencontrer certaines limites (dues, par exemple, au vieillissement des consommateurs) et de s’accompagner d’effets pervers notamment au plan de la répartition des activités sur le territoire.
En fait, suggère Michel Drancourt, on peut se demander si une bonne économie à deux vitesses ne serait pas plus favorable : ici, à la création de richesse, et là, à la satisfaction à la fois des consommateurs et des demandeurs d’emplois.
Le tout industriel
This article is published in Futuribles journal no.131, avril 1989