Louis Emmerij, un des meilleurs spécialistes des problèmes de développement, montre ici quels espoirs l’on peut former de voir désormais le Sud sortir de l’impasse. Par contre, il dénonce ” l’immobilisme autosatisfait ” des pays industrialisés et les obstacles qu’ils opposent à l’émergence d’un ordre mondial plus juste et solitaire.
Plaidant pour une perestroïka en Occident, il souligne tout à la fois l’enjeu d’un nouveau dialogue Nord-Sud, les défis liés à l’invention de nouveaux modèles de développement échappant au capitalisme sauvage et au socialisme stalinien, et l’apprentissage nécessaire de nouveaux modes de régulation à l’échelle planétaire.
Le dynamisme change de camp
This article is published in Futuribles journal no.168, septembre 1992