Ce rapport du ministère français de l’Agriculture et de l’Alimentation porte un regard prospectif sur l’avenir de l’irrigation agricole en France dans un contexte de changement climatique. Il s’appuie sur une série d’études sur le climat (Climator, Climsec, cinquième rapport du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat]), sur des prospectives concernant les disponibilités en eau (Explore 2070, Garonne 2050) ainsi que sur le rapport sénatorial Eau : urgence déclarée [1].
CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux), « Eau, agriculture et changement climatique : statu quo ou anticipation ? », ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, rapport n° 16072, juin 2017, 66 p.

Il analyse les conséquences qu’aurait le maintien du statu quo en matière de politique publique et de réglementation sur l’eau (loi sur l’eau, directive cadre de l’Union européenne) et sur l’agriculture (FEADER, Fonds européen agricole pour le développement rural, notamment), dans un contexte où le dialogue social sur la question des usages de l’eau en agriculture resterait bloqué. Cette analyse est conduite à partir de six études de cas représentatifs de la diversité agricole et climatique en France : le bassin de l’Hérault, la Drôme, la Lozère, le bassin de la Boutonne, la Beauce, et les Hauts-de-France. Dans tous les ca...