Revue

Revue

Crise économique et crise de la protection sociale

Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 92, oct. 1985

La question des rapports entre la crise économique et la crise de la protection sociale est de plus en plus souvent évoquée dans les pays d’Europe de l’Ouest. Elle fait l’objet de nombreuses controverses qui révèlent souvent l’existence de deux «camps». Pour les uns, la protection sociale aggrave la crise économique car le niveau atteint par le montant global des prestations nuit au dynamisme des économies en faisant peser de lourdes charges (impôts et cotisations) sur les activités productives et en affaiblissant les incitations au travail, à l’épargne et à l’esprit d’entreprise. Les autres, au contraire, insistent plutôt sur le fait que c’est la crise économique qui est à l’origine de la crise de la protection sociale, celle-ci voyant ses recettes freinées et ses dépenses poussées par la faiblesse de la croissance économique et par l’ampleur du chômage. Par delà de nombreux débats et certaines démonstrations appuyées sur des comparaisons internationales contestables parce que trop partielles (il est en effet difficile d’attribuer aux seules différences de développement de la protection sociale les différences de rerformances économiques observées entre plusieurs pays), on formulera quatre remarques introductives.
#Crise économique #Politique sociale

Inscrivez-vous à la newsletter

Tous les mois, recevez une sélection de nos dernières publications, des prochaines formations et des événements à venir. Et ponctuellement des informations sur les activités de Futuribles.

 

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer la newsletter de Futuribles et ponctuellement des informations sur les activités de Futuribles. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter. En savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.

Voir les dernières lettres envoyées.

 

Futuribles International est un centre de réflexion sur l’avenir.
Ses travaux visent à comprendre les grandes transformations en cours. Ils intègrent la dimension du temps long en insistant sur les marges de manœuvre des acteurs et les stratégies possibles.