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Bilan mitigé de l'affichage environnemental

Alors que 77 % des Français se disent prêts à acheter des produits « bons pour l’environnement », seuls 19 % admettent qu’ils le font effectivement. Parmi les nombreuses raisons qui peuvent expliquer ce décalage, figure notamment la question de l’information disponible sur l’impact environnemental des produits.

Cette demande d’information s’est traduite depuis plusieurs années par la création de labels (publics et privés), qui se sont néanmoins multipliés au point de devenir illisibles : il en existerait actuellement une quarantaine dans les secteurs de consommation courante. La confusion est aussi alimentée par les initiatives de certains distributeurs pour informer sur le bilan environnemental (notamment en émissions de CO2) des produits vendus.

En conséquence, seul un tiers des consommateurs s’estiment capables de déterminer si un produit est respectueux de l’environnement. Et les deux tiers recherchent toujours « une information sur l’impact environnemental des produits ».

Pour cela, le gouvernement a mis en place en 2011 une expérimentation sur l’affichage environnemental des produits, à laquelle participent volontairement 150 entreprises commercialisant plus de 10 000 produits (alimentation, habillement, électroménager, cosmétique…).

La démarche française se distingue de celles menées à l’étranger par deux aspects : d’une part, l’informati...