L’exposition » Ce qui arrive « , qui se tient à la fondation Cartier pour l’art contemporain jusqu’à la fin du mois de mars 2003, mérite le déplacement, nous dit Jean-Jacques Salomon. L’art y rappelle à l’homme, au travers de diverses représentations de catastrophes en tous genres, que le progrès scientifique et technologique n’est pas vierge de victimes, loin s’en faut.
Après avoir présenté les grands moments de cette exhibition de désastres, Jean-Jacques Salomon en profite pour rebondir sur les rapports de l’homme au progrès et aux conséquences de ce dernier. Il revient sur la notion de » catastrophisme éclairé » (Jean-Pierre Dupuy) et le rôle de la catastrophe dans l’anticipation des risques, ainsi que sur le principe de précaution et ses limites tel qu’il est aujourd’hui défini.
Selon lui, la messe n’est pas dite et les risques technologiques ne sont pas imparables : les catastrophes passées (hors désastres naturels) sont autant d’expériences susceptibles d’améliorer les capacités de prévention, d’anticipation et de vigilance de l’homme envers les risques induits par ses propres créations.
Au musée des désastres. À propos de l’exposition “Ce qui arrive” de Paul Virilio à la fondation Cartier pour l’art contemporain
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 284, mars 2003
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