Les deux articles d’André Postel-Vinay, que nous avons publiés en décembre et janvier, dénonçant en particulier les travers de la politique française de coopération avec les pays en développement et les dangers de notre politique européenne, ont suscité de nombreuses réactions, d’une part sur la capacité de l’Europe à relever les défis majeurs que soulignait André Postel-Vinay, d’autre part sur le caractère incohérent, sinon nocif, des politiques de développement que nous soutenons.
Poursuivant ce débat, Emmanuel Fourmann montre ici combien la politique européenne est incohérente puisqu’au travers de la coopération bilatérale ses membres soutiennent des structures publiques contre lesquelles, au travers de la coopération multilatérale et de notre soutien aux politiques d’ajustement structurel, nous luttons tout en finançant, au niveau communautaire, des programmes visant à remédier aux effets néfastes desdits programmes d’ajustement.
La remarquable et percutante analyse d’Emmanuel Fourmann achèvera de nous convaincre de la nécessité de revoir fondamentalement notre politique d’aide au développement et, par contraste avec l’ambiguïté des politiques européennes actuelles, à opérer des choix qu’il expose rapidement en conclusion.
Aide au développement, rénover les stratégies. Quelques commentaires sur l'article d'André Postel-Vinay
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 176, mai 1993
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